le chemin qui reste à parcourir aux Amérindiens

“Pardon aux Iroquois” (Disculpas a los iroqueses), de Edmund Wilson, precedido des Mohawks, charpentiers de l’acier, de Joseph Mitchell, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Solange Pinton, posfacio de Vine Deloria, Lux , «Mémoire des Amériques», 296 p., 20 €, número 13 €.

“10 000 kilómetros. Une Course sacrée à travers les terres volées des Indiens d’Amérique “(Spirit Run. A 6,000-Mile Marathon Through North America’s Stolen Land), de Noé Alvarez, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Charles Bonnot, Marchialy, 324 p., 21,10 €.

Grands écrivains nobélisables (Louise Erdrich, Scott Momaday…), créativité tous azimuts, activisme politique: le dynamisme des mondes amérindiens est désormais manifesteste. Tel n’était pas le cas lorsque fut mise en œuvre aux Etats-Unis, between 1940 et 1960, la tristement fameuse «Termination Policy» («politique de résiliation»), visant à abolir le statut different des personnes et des communautés «natives “.

Qu’Edmund Wilson (1895-1972) ait entrepris, à la même époque, une vast enquête, publiée en 1960 sous le titre Perdón a los iroqueses, vibrante plaidoyer en faveur des droits des autóctonos y du respect de leur différence, apparaît aujourd’hui étonnamment prémonitoire. A la nouvelle parution en français de cet ouvrage, introuvable depuis une première édition en 1976, répond d’ailleurs 10 000 kilometrosle récit haletant d’un jeune Amérindien de origen mexicano, Noé Alvarez, qui montre implicitement le chemin restant à parcourir, plus d’un demi-siècle après cette enquête prophétique.

Pour Wilson, tout begin para un artículo publicado en 1957 dans le New York Times rapportant que des Mohawk (l’une des tribus iroquoises), hostiles à la construction d’un pont sur leur reserve, squattent, dans le nord de l’Etat de New York, un territoire dont ils s’estiment de longue date propriétaires. Intrigué par cette lutte qui se déroule à proximité de sa maison de Campagna, Wilson déniche une carte des terres attribuées aux Iroquois un siècle et demi plus tôt… pour finir par se rendre compte que son propre terrain s’étend justement dans un secteur litigieux.

Une colère grandissante

En visite sur le squat mohawk, the découvre un campement de plusieurs familles. Una relación chaleureuse s’établit entre Standing Arrow, leader du groupe protestataire, et l’éminent critique littéraire du Neoyorquino Mué en periodista de terreno. “J’avais pénétré un monde aussi différent des Etats-Unis que est n’importe quel pays étranger, Escrito Wilson. Voilà que mon vieil Etat de New York trouvait à s’insérer dans une histoire qui remontait bien au-delà de sa naissance. “

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Nacho Manjarrez

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